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5e Grammy Awards d’Angélique Kidjo : Génération Dorée nous en parle !

Source de polémique sur les réseaux sociaux, le 5e Grammy Awards d’Angélique Kidjo fait l’objet de sévères critiques par des internautes, surtout les fans de la star nigériane Wizkid.

« Fausse polémique » déclare, à ce propos, la page d’actualité culturelle ”Génération Dorée”. « Angélique Kidjo reste une icône et une référence mondiales »
Son intervention en dit long.

Selon Génération Dorée,

« Les Grammy Awards récompensent une musique de recherche et non la popularité d’un artiste. Le résultat de notre diva est le fruit de plusieurs années de recherches et de collaboration avec les plus grands artistes (Manu Dibango, Ibrahim Maalouf, Peter Grabriel, David Donatien, etc.) et les plus grands orchestres (orchestre philarmonique du Luxembourg). On a le droit de préférer la musique de Wizkid, nous pâmer devant ses succès et les grandes salles qu’il remplit. Le jury nous a démontré que ce n’était pas le critère déterminant pour remporter le trophée.

Les artistes nigérians qu’on essaie de lui opposer ont à un moment ou un autre été sensible à son travail pour les uns ou se sont carrément inspirés d’elle pour les autres (Burna Boy pour ne citer que lui et son célèbre titre anybody).

C’est une récompense américaine, décernée par un jury américain, sur des critères américains. Au lieu de s’en prendre à elle, ses détracteurs devraient se tourner vers l’industrie de la musique africaine qui n’a pas à ce jour réussi à installer de façon pérenne des récompenses au prestige incontestable pour célébrer notre musique, selon nos propres critères. A l’époque des trophées Kora, les Grammy Awards existaient, mais ne pouvaient pas rivaliser en termes de prestige pour un artiste africain. Koffi Olomidé a remporté des récompenses multiples dans le monde, mais cite toujours ses quatre trophées Kora (remportés en une édition) comme références ultimes.

Les pages nigérianes déblatèrent sur les réseaux sociaux, mais ce sont leurs artistes qui profitent le mieux de l’héritage d’Angélique Kidjo. Elle a collaboré au moins deux fois avec Yemi Alade, Burna Boy, Mister Easy, etc. Yèmi Alade la considère comme sa grande-sœur et l’appelle affectueusement comme tel (Angélique Kidjo la présente réciproquement aux médias comme sa sœur). Je ne connais aucun jeune artiste béninois qui puisse revendiquer une telle proximité avec elle, ainsi que tous les avantages qui en découlent.

Pour une fois qu’on a le Bénin qui écrase la concurrence dans un domaine reconnu mondialement, nous devrons nous en féliciter et réfléchir à comment faire ruisseler cette pluie de gloire sur les jeunes générations. La musique n’est pas une science exacte, mais notre maman Angélique Kidjo nous a démontré, avec sa constance à ce haut niveau, qu’à défaut d’avoir la science, elle maîtrise la méthode (ses deux derniers Grammy ont été remportés avec le même producteur et compositeur David Donatien). Réfléchissons à des moyens de faire rejaillir les fruits de cette notoriété sur les jeunes artistes, qui, lorsqu’ils sont en Europe, se contentent de maigres prestations en boite de nuit, en guise de tournée. Comment faire pour que les Sessimè, Les Teriba, Ayodele, @Zeynab, Don Métok, Nikanor et autres assurent les premières parties dans les grands concerts de notre maman pour se faire connaitre, tel doit être notre souci.

Conclusion : nous sommes fiers d’elle et nous le revendiquons. C’est notre icône. 5 Grammy : sa consécration est méritée. Les aigris et les experts en musique de Facebook, vous allez souffrir, mais vous n’allez rien faire » a écrit, le bloggeur (Génération Dorée), sur sa page facebook.

Rédigé par : Aïcha GTA

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